C’était l’une de mes premières visites à Bucarest après y avoir investi au début des années 1990. Un déjeuner privé était à l’ordre du jour, le repas avait dû être préparé par un cousin de Bacchus: c’était incroyablement copieux, en l’honneur du grand chef. C’est comme ça que les Roumains devaient me voir. Et c’est pour cela qu’il n’y avait qu’une chaise à la table. Quand j’ai demandé où allait s’asseoir Thomas, les regards se sont tournés vers la pièce d’à côté. Nous avons bien sûr fini par manger ensemble. Où en serions-nous aujourd’hui en Europe de l’Est si Thomas avait mangé à cette autre table?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *