Ce qui plaît le plus à Thomas, ce sont les défis inhabituels. Comme celui qui s’est présenté à Bucarest au début des années 1990 : nous voulions nous rendre à Sofia à quatre, nous avions déjà nos billets. Mais Tarom sur-réservait régulièrement ce vol hebdomadaire à bord d’un Antonov-24 vieillissant. C’est ainsi que nous avons été refoulés lors de l’enregistrement, pas de place pour nous. Mais Thomas avait connaissance du long voyage en Europe de l’Est que le conseiller fédéral Jean-Pascal Delamuraz avait prévu d’entreprendre dans trois mois. Il nous a donc déclarés diplomates avec pour mission de préparer le voyage du chef, et a même annoncé de graves tensions diplomatiques si nous ne pouvions pas monter à bord immédiatement. Cela a fonctionné, et les passagers refoulés qui ont dû nous céder leur place ont également pu voyager avec nous,
mais assis par terre entre les rangées de sièges.